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Apollon
Apollon ou Phébus. En grec, les noms PHOIBOS et APOLLON sont parfois réunis.
L'Olympe
Fils de Jupiter et de Latone, frère jumeau de Diane, Apollon ou Phébus naquit dans l'île flottante de Délos, qui, à partir de ce moment, devient stable et immobile par la volonté du jeune dieu ou la faveur de Neptune. Dès son adolescence, il prit son carquois et ses terribles flèches, et vengea sa mère du serpent Python, par lequel elle avait été si obstinément poursuivie. Le serpent fut tué, écorché, et sa peau servit à couvrir le trépied sur lequel s'asseyait la Pythonisse de Delphes pour rendre ses oracles. D'un visage rayonnant de beauté, avec une chevelure blonde qui tombait en boucles gracieuses sur ses épaules, d'une taille haute et dégagée, d'une attitude et d'une démarche séduisantes, il aima la nymphe Coronis, qui le rendit père d'Esculape. Ce fils d'Apollon, qui excellait dans la médecine, ayant usé des secrets de son art pour ressusciter Hippolyte, sans l'assentiment des dieux, fut foudroyé par Jupiter. Apollon, furieux, perce de ses flèches les Cyclopes, qui avaient forgé la foudre. Cette vengeance, regardée comme un attentat, le fit chasser de l'Olympe. Exilé du ciel, condamné à vivre sur la terre, Apollon se réfugia chez Admète, roi de Thessalie, dont il garda les troupeaux. Tel était le charme qu'il exerçait autour de lui dans les campagnes, si nombreux étaient les agréments dont il embellissait la vie champêtre, que les dieux mêmes devinrent alors jaloux des bergers.

Durant son exil, il chantait et jouait de la lyre ; Pan, avec sa flûte, osa rivaliser avec lui devant Midas, roi de Phrygie, désigné pour arbitre. Midas, ami de Pan, se prononça en sa faveur, et, pour le punir de son stupide jugement, Apollon lui fit pousser des oreilles d’âne. Le satyre Marsyas, autre joueur de flûte, ayant voulu aussi rivaliser avec Apollon, à la condition que le vaincu serait mis à la discrétion du vainqueur, fut vaincu par le dieu, qui le fit écorcher vif. Un jour Mercure lui dérobe son troupeau, et Apollon passe du service d'Admète à celui de Laomédon, fils d'Ilus et père de Priam.

Apollon aida Neptune à construire les murailles de Troie, et les dieux n'avant reçu de Laomédon aucun salaire, il punit cette ingratitude en frappant le. peuple d'une peste qui causa d'immenses ravages.

Il erra encore quelque temps sur la terre, aima Daphné, fille du fleuve Pénée, qui se déroba à son amour et fut métamorphosée en laurier ; Clytie qui, se voyant abandonnée pour sa sœur Leucothoé, se morfondit de douleur et se changea en héliotrope ; enfin Clymène qui eut d'Apollon un grand nombre d'enfants, dont le plus célèbre est Phaéton.

Hyacinthe, fils d'Amyclos et de Dioméda, fut aussi aimé d'Apollon. Zéphyre, d'autres disent Borée, qui l'aimait aussi, indigné de la préférence que le jeune homme accordait au dieu des Muses, voulut s'en venger. Un jour que Apollon et Hyacinthe jouaient ensemble, ce vent souffla avec violence, détourna le palet que lançait Apollon, et le dirigea vers Hyacinthe, qui en fut atteint au front et tomba mort. Le dieu essaya toutes les ressources de son art pour ramener à la vie ce jeune adolescent si tendrement aimé : efforts et soins inutiles. Alors il le changea en une fleur, l'hyacinthe, sur les feuilles de laquelle il inscrivit les deux premières lettres de son nom, ai, ai, qui en grec, sont en même temps l'expression de la douleur.

Jupiter enfin se laissa fléchir, rétablit Apollon dans tous les droits de la divinité, lui rendit tous ses attributs, et le chargea de répandre la lumière dans l'univers. Comme sa sœur Diane, il eut différents noms : on l'appelait Phébus au ciel, du mot grec phoibos, « lumière et vie », parce qu'il conduisait le char du Soleil ; il se nommait Apollon sur la terre et aux Enfers. Souvent il est désigné par des surnoms qui rappellent tantôt ses attributs, tantôt ses temples privilégiés, tantôt enfin ses exploits, ses agréments physiques, ou même le lieu de sa naissance.

ApollonApollon est le dieu de la musique, de la poésie, de l'éloquence, de la médecine, des augures et des arts. Il préside aux concerts des neuf Muses ; avec elles il daigne habiter les monts Parnasse, Hélicon, Piérius, les bords d'Hippocrène et du Permesse. Il n'a pas inventé la lyre, il l’a reçue de Mercure ; mais, comme il excelle à en jouer, il charme par ses harmonieux accords les festins et les réunions des dieux. Il jouit d'une jeunesse éternelle, possède le don des oracles et inspire les Pythonisses, ou ses prêtresses, à Délos, Ténédos, Claros, Patare, surtout à Delphes, et aussi à Cumes en Italie.

Son temple de Delphes était incontestablement le plus beau, le plus riche et le plus renommé. On y accourait de toutes parts afin de consulter l'oracle. À Rome, l'empereur Auguste, qui croyait être redevable de sa victoire d'Actium à Apollon, lui éleva, dans son palais du mont Palatin, un temple avec un portique, et il y plaça une bibliothèque.

À ce dieu étaient consacrés, parmi les animaux, le coq, l'épervier la corneille, le griffon, le cygne, la cigale ; parmi les arbres, le laurier, en souvenir de Daphné, et dont il fit la récompense des poètes, puis l'olivier, le palmier ; parmi les arbrisseaux ou les fleurs, le lotus, le myrte, le génévrier, la jacinthe, le tournesol, l'héliotrope, etc. Les jeunes gens arrivés à la puberté lui consacraient leur chevelure dans son temple.

On le représente toujours jeune et sans barbe, parce que le Soleil ne vieillit point. L'arc et les flèches qu'il porte symbolisent les rayons ; la lyre, l'harmonie des cieux ; parfois on lui donne un bouclier, symbole de la protection qu'il accorde aux hommes. Il porte une chevelure flottante et souvent une couronne de laurier, de myrte ou d'olivier. Ses flèches sont quelquefois redoutables et malfaisantes, parce que, dans certains cas, l'ardeur du soleil engendre des miasmes méphitiques, pestilentiels ; mais elles ont le plus souvent des effets salutaires. Il est honoré comme dieu de la médecine aussi bien que son fils Esculape. N'est-ce pas lui qui réchauffe la nature, vivifie tous les êtres, fait germer, croître et fleurir ces plantes nombreuses dont la vertu est un remède ou un charme à tant de maux ?

Dans les monuments, Apollon, prophète, est vêtu d'une longue robe, habit caractéristique des prêtres qui rendaient ses oracles ; médecin, il a le serpent à ses pieds ; chasseur, il se présente comme un jeune homme portant une clamyde légère qui laisse apercevoir le flanc nu ; il est armé d'un arc et a le pied levé dans l'attitude de la course. Sa plus remarquable statue, peut-être la plus célèbre qui nous reste de l'antiquité, est l'Apollon du Belvédère. L'artiste lui a composé une figure, une attitude idéales : le dieu vient de poursuivre le serpent Python, il l'a atteint dans sa course rapide, et son arc redoutable lui a porté un coup mortel. Pénétré de sa puissance, rayonnant d'une joie noblement contenue, son auguste regard se porte au loin dans l'infini, bien au-delà de sa victoire ; le dédain se montre sur ses lèvres, l'indignation gonfle ses narines, et monte jusqu'à ses sourcils, mais un calme inaltérable règne sur son front, et son œil est plein de douceur.

Une des plus grandes statues d'Apollon fut le colosse de Rhodes : elle avait, dit-on, soixante-dix coudées de haut, et elle était toute d'airain.

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