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Mythologie grecque et romaine
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Eurotas
L’Eurotas, le Pamise, la Néda, le Ladon, l’Inachus
Divinités de la mer et des eaux
Outre l'Alphée, fleuve-dieu, objet d'un culte pour ainsi dire commun à toute la Grèce, presque tous les cours d'eau du Péloponèse avaient leur fable ou leur légende particulière, presque tous, comme ceux de la Grèce proprement dite, recevaient des honneurs religieux.

L'EUROTAS, si célèbre, malgré le peu d'importance et d'étendue de son cours, s'appelait primitivement Himère. Eurotas, fils de Lélex, et père de Sparta, femme de Lacédémon, conduisant les Lacédémoniens à la guerre, voulut livrer bataille aux ennemis, sans attendre la pleine lune. Il fut vaincu, et de désespoir se jeta dans le fleuve auquel on a donné son nom, Les Lacédémoniens prétendaient que Vénus, après avoir passé ce fleuve, y avait jeté les bracelets et autres ornements de femme dont, elle était parée, et avait pris ensuite la lance et le bouclier pour se montrer en cet état à Lycurgue et se conformer à la magnanimité des femmes de Sparte.

Une loi expresse ordonnait aux Lacédémoniens de rendre à ce fleuve les honneurs divins. C'était sur ses bords, ornés de myrtes et de lauriers-roses, que Jupiter, sous la figure d'un cygne, avait trompé Léda, qu'Apollon avait déploré la perte de Daphné, que Castor et Pollux avaient coutume de s'exercer à la lutte et au pugilat, qu'Hélène avait été enlevée par le Troyen Pâris, que Diane, leur sœur, se plaisait à chasser, avec ses meutes et au milieu de ses nymphes.

Les eaux de l'Eurotas avaient une vertu merveilleuse : elles fortifiaient à la fois le corps et l'âme. Les femmes de Lacédémone y plongeaient leurs enfants pour les endurcir de bonne heure aux fatigues de la guerre.

Sur les bords du PAMISE, les rois de Messénie, venaient faire un sacrifice solennel, à l'époque du printemps, et, entourés de la jeunesse, fleur de la nation, imploraient le secours du fleuve en faveur de l'indépendance de la patrie.

Chaque année aussi, vers l'époque du printemps, la jeunesse de l'Élide et de la Messénie venait sur les bords de la NÉDA, et jeunes filles, jeunes garçons, sacrifiaient leur chevelure à la divinité qui présidait à cette petite rivière.

Plus loin, dans l'Élide même, on prétendait que le dieu Pan, descendant des montagnes d'Arcadie, venait se reposer sur les bords du LADON, affluent de l'Alphée. C'est là qu'il rencontra la nymphe Syrinx, compagne de Diane chasseresse. Il la poursuivit, essaya vainement de l'atteindre : la nymphe se changea en roseaux du fleuve, dont le dieu Pan se servit pour faire sa flûte à sept tuyaux.

L'INACHUS en Argolide était le père de la nymphe Io. Choisi pour arbitre avec son fils, Phoronée, entre Junon et Neptune qui se disputaient ce pays, il se prononça en faveur de Junon. De dépit, Neptune le mit à sec, et le réduisit à n'avoir d'eau que par les temps de pluie.

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