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Mythologie grecque et romaine
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Dryades
Les Dryades et Hamadryades
Les montagnes, les bois, les divinités champêtres
Du mot grec drus, « chêne », vient le nom de Dryades. C'étaient les divinités protectrices des forêts et des bois. Robustes autant que fraîches et légères, elles pouvaient errer en liberté, former des chœurs de danse autour des chênes qui leur étaient consacrés et survivre aux arbres placés sous leur protection. Il ne leur était pas interdit de se marier, Ainsi Eurydice, femme d'Orphée, était une Dryade.

La croyance des peuples à l'existence réelle de ces divinités forestières les empêchait de détruire trop facilement les grands bois. Pour couper les arbres, il fallait d'abord consulter les ministres de la religion, et obtenir d'eux l'assurance que les Dryades les avaient abandonnés.

On représente ces nymphes sous la forme de femmes dont le corps, dans sa partie inférieure, se termine en une sorte d'arabesque, exprimant par ses contours allongés un tronc et les racines d'un arbre. La partie supérieure sans aucun voile est ombragée d’une abondante chevelure qui flotte sur les épaules au gré des vents. La tête porte une couronne de feuilles de chêne. Parfois on met une hache entre leurs mains parce qu’on croyait que ces nymphes punissaient les outrages faits aux arbres dont elles avaient la garde.

Les Hamadryades étaient des nymphes dont le destin dépendait de certains arbres avec, lesquels elles naissaient, et mouraient, ce qui les distinguait des Dryades. C'était principalement avec les chênes qu'elles avaient cette union. Elles n'en étaient cependant pas absolument inséparables. Dans Homère, on les voit s'échapper des arbres où elles sont enfermées, afin d'aller sacrifier à Vénus dans les grottes avec les Satyres. Selon Sénèque, elles quittaient aussi leurs chênes pour entendre le chant du divin Orphée.

Reconnaissantes pour ceux qui les garantissaient de la mort, elles punissaient sévèrement ceux dont la main sacrilège osait attaquer les arbres, dont elles dépendaient. Témoin Érésichton, qui osa porter une hache criminelle dans une forêt consacrée à Cérès.

On verra plus loin comment la Famine se chargea de son châtiment.

Les Hamadryades n'étaient donc pas immortelles ; mais la durée de leur existence était au moins égale à la vie des arbres sous l'écorce desquels elles demeuraient.

Sous le nom de Méliades on désigne aussi les nymphes qui habitaient les bois ou bosquets de frênes. Ces divinités passaient pour étendre plus particulièrement leur protection sur les enfants qui, à cause de leur naissance furtive, étaient abandonnés ou quelquefois suspendus aux branches des arbres.

D'autres mythologues considèrent, les Méliades ou Épimélides comme des nymphes auxquelles était spécialement dévolu le soin des troupeaux.

Leur mère, Mélie, fille de l'Océan, fut aimée d'Apollon dont elle eut aussi deux fils, Térénus et le devin Isménus.

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